Dans un élan de nettoyage de mes placards à tissu, j’ai retrouvé des morceaux de laine bouillie d’un joli vert canard, découpé à la base pour faire une longue cape médiévale. Mais comme il manquait du tissu pour faire quelque chose d’une ampleur acceptable dans la forme originelle prévue, j’avais tout mis de côté en attendant une idée plus lumineuse.
En farfouillant un peu sur internet les dernières tendances de l’hiver, j’ai un peu bidouillé mes vieux morceaux pour en faire une mini cape ceinturée avec un très haut col tout chaud.
La laine bouillie étant en fait un jersey de laine, le tissu est élastique et se détend très vite, comme j’avais dans un coin des morceaux d’un vieux lin teint en vert et bien rigide, je l’ai utilisé pour en faire une doublure (selon certaines de mes lectures l’assemblage lin/laine serait l’isolant thermique idéal). La ceinture est un assemblage de chutes de laine et les boutons viennent d’un lot de vieille mercerie que j’ai acheté il y a quelques années.
Le fait de ceinturer la cape devant lui donne l’illusion d’avoir des manches. Elle manque un peu d’ampleur car après assemblage des différents triangles je n’arrive à obtenir qu’un demi cercle mais c’est suffisant pour bouger puisque le dos n’est pas pris dans la ceinture.
Pour lui donner une touche très couture, j’ai détourné cette expression tant utilisé pour qualifié les vêtements de style ou des couturiers, en réalisant une broderie sur le bas de la cape représentant une aiguille en plein ouvrage. Le la partie crème est un fil de soie que j’ai filé au rouet et que j’ai appliqué au point de Boulogne ou point de couchure à la surface pour représenter le fil et l’aiguille a été brodée au point de passé plat rembourré, pour donner du relief, avec un cordonné de soie gris clair.
Tadam voici le résultat !
Sous toutes les coutures.
Les broderies.
Le col.
La ceinture.
Déployée.